Observatoire linguistique

Observatoire linguistique
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L’Observatoire linguistique (en anglais : Linguasphere Observatory ; en gallois : Wylfa leithoedd) est un organisme transnational de recherche linguistique, responsable du Registre de la Linguasphère et du site d'information linguasphere.info (voir ci-dessous). Ses premiers objectifs sont élaborés au Québec en 1983, à l'Université Laval[1], et l'Observatoire s’est par la suite établi et déclaré en Normandie en tant qu’association loi de 1901 à but non lucratif[2], sous la présidence d’honneur de feu Léopold Sédar Senghor, poète de langue française et premier président du Sénégal.

L’Observatoire a pour fondateur et directeur actuel David Dalby, ancien directeur franco-britannique de l’International African Institute/Institut Africain International, émérite de l'université de Londres (School of Oriental and African Studies), et eut pour premier secrétaire de recherches Philippe Blanchet, poète de langue provençale et actuel professeur de sociolinguistique à l’Université Rennes-II. Entre 2010 et 2015, le directeur-adjoint de l’Observatoire et développeur de son site internet « linguasphere.info » est Pierrick le Feuvre, webmestre du site « ouiaubreton.com » de 2006 à 2010[3] et du site « pacte des langues » en 2007[4]. Le président du conseil de recherche de l'Observatoire linguistique est le géolinguiste Roland Breton, professeur émérite à Paris-VIII et l'auteur de l’Atlas des langues du monde et de l’Atlas des minorités linguistiques dans le monde[5].

Les cellules de recherches de l’Observatoire se situent actuellement dans l’Union européenne, depuis 1996 dans le Carmarthenshire au Pays de Galles (précédemment à Cressenville dans le Vexin normand), et depuis à Paris (précédemment à Marseille). Leurs travaux de recherche sont bénévoles et aux buts scientifiques et éducatifs, sans intérêt commercial, sectaire ou politique.

Depuis sa création[6], l'Observatoire linguistique est un organisme bilingue qui utilise ou le français ou l'anglais pour la présentation de ses travaux sur la « linguasphère » (voir ci-dessous) et sur les langues individuelles du monde. Actuellement[Quand ?], il cherche le soutien matériel nécessaire pour la préparation et la publication de toutes ses informations en ligne dans un format bilingue (français et anglais), voire multilingue.

  1. pendant le séjour à Québec de David Dalby, chercheur invité au Centre international de Recherches sur le bilinguisme à l'Université Laval en 1983, et à la suite de discussions au Centre impliquant et inspirées par les professeurs William Mackey, Jean-Denis Gendron et Lorne Laforge, et par Grant McConnell, directeur de recherche et des publications au Centre international de recherche en aménagement linguistique à Laval (voir les séries bilingues du Centre : Composition linguistiques des nations du monde et Les langues écrites du monde).
  2. La première cellule de recherche de l’Observatoire linguistique s’est établie à Cressenville en Haute-Normandie en décembre 1983. L’Association normande de l’Observatoire linguistique (« institut bilingue d’observation, de recherche et de publication au carrefour des langues, de l’éducation et des médias ») est créée le 5 février 1988, et ses statuts déposés le 8 février à la sous-préfecture des Andelys : voir le Journal officiel de la république française du 29 avril 1988, p.886.
  3. voir http://ouiaubreton.com pour la promotion de la langue bretonne, ainsi que http://daktu.plefeuvre.net, site d'information bilingue français-breton dont le Feuvre est cofondateur et développeur
  4. voir http://pactedeslangues.plefeuvre.net
  5. Roland Breton, Atlas des langues du monde, avec préface de Joshua A. Fishman, Éditions Autrement, Collection Atlas/Monde : Paris, 2003 (ISBN 2 7467 0400 5) ; suivi de Roland Breton, Atlas des minorités linguistiques dans le monde, Éditions Autrement, Collection Atlas/Monde : Paris, 2008 (ISBN 9782746710917)
  6. À partir de cette création de « l’Observatoire linguistique » (Linguasphere Observatory) dans les années 1980, au moins onze « observatoires linguistiques » sont créées avec titres en français, en Europe, au Canada ou mondialement, dont (suivant l’ordre de création) : 2. « l’Observatoire linguistique de l’Office de la Langue et la Culture d’Alsace » (1994, Elsassisches Sprochàmt); 3. « l’Observatoire linguistique, observatoire des politiques linguistiques en Europe » (1996, Association de l’Observatoire linguistique, Besançon); 4. « l'Observatoire des pratiques linguistiques de la DGLFLF » (1999, Direction générale de la langue française et des langues de France); 5. « l’Observatoire des indicateurs stratégiques sur les langues et les cultures dans la société de l'information » (2003, Organisation internationale de la Francophonie dans le cadre des “trois espaces linguistiques” espagnole, portugaise et française); 6. « l’Observatoire “économie, langues, formation” » (2003, Université de Genève); 7. « l’Observatoire de linguistique Sens-texte, OLST » (2004, Université de Montréal); 8. « l’Observatoire européen du plurilinguisme » (2005, Assises européennes du plurilinguisme); 9. « l’Observatoire des pratiques linguistiques de l’Office de la langue bretonne » (2010, Ofis ar Brezhoneg); 10. « l’Observatoire international des droits linguistiques » (2010, Université de Moncton); 11. « l’Observatoire sur le multilinguisme » (ouvert en 2012, Réseau européen des instituts culturels nationaux)

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