Un panneau de particules, appelé aussi aggloméré, est un matériau en plaque fabriqué sous pression et chaleur à partir de particules de bois avec addition d'un liant[1],[2]. Il fait partie des panneaux modernes à base de bois. Les résines incorporées dans les panneaux de particules sont de type thermodurcissable, donc insolubles et infusibles[3], leur polymérisation étant irréversible[3]. En règle générale, la réticulation des thermodurcissables est favorisée par un agent réactif, agissant comme catalyseur pour accélérer leur transition de la phase liquide à la phase solide, aussi appelée, gélification[3].
Malgré leurs propriétés mécaniques globalement plus faibles que celles du bois massif, les panneaux agglomérés se distinguent par une meilleure uniformité, ceci rend leur emploi sujet à l'utilisation de plus petits facteurs de sécurité dans les différentes applications[3]. Ils se démarquent également par leurs excellentes propriétés antifongiques et sont moins vulnérables aux attaques d'insectes. D'autres avantages permettent aux panneaux agglomérés de se différencier par rapport aux produits traditionnels de bois, comme la possibilité de les fabriquer selon des dimensions plus importantes que celles obtenues à partir des coupes de sciage, en plus de pouvoir améliorer leur résistance au feu, leur conductivité thermique et leur fini de surface[3].
L'épaisseur d'un panneau de particules de bois varie entre 3 et 70 mm[4]. Les épaisseurs importantes sont généralement réservées à la réalisation de cloisons. Les épaisseurs intermédiaires, 25 à 40 mm, sont destinées à la réalisation de plans de travail.
Ce type de panneau est composé de copeaux de bois plus gros que ceux des panneaux de fibres à densité moyenne et des panneaux de fibres à haute densité. Ce n'est pas la seule différence : les panneaux de particules sont réalisés à base de copeaux coupés-broyés alors que les panneaux de fibres, comme son nom l'indique, sont confectionnés avec du bois défibré, sans liant pour tous sauf pour les panneaux de fibres à densité moyenne (ou MDF). La proportion de résine ajoutée aux panneaux de particules dépend de son type et des performances physico-mécaniques cibles[3], elle varie toutefois entre 4 et 12%. Dans les panneaux de particules destinés aux meubles, par exemple, les colles utilisées depuis les années 80, Isiocyanates, avec 1 % de colle, par rapport à la masse de bois anhydre. De fait les PdeP ne rejettent plus d'Urée. De la paraffine en émulsion est également ajoutée pour favoriser la stabilité dimensionnelle des panneaux et représente de 0.5% à 2% de leur composition[3].
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