Date | 1947 |
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Lieu | Indes |
Issue | Naissance de 2 États : l'Inde et le Pakistan |
Hindous et Sikhs | Musulmans |
La partition des Indes (en anglais : Partition of India, en hindi : भारत का बँटवारा (Bhārat kā baṁṭvārā), en ourdou : ہندوستان کی تقسیم (Hindūstān kī taqsīm)) est le partage basé sur la démographie religieuse de l'empire colonial britannique des Indes en deux États indépendants : le dominion du Pakistan, à majorité musulmane (aujourd'hui la république islamique du Pakistan et la république populaire du Bangladesh), et le dominion de l'Inde, à majorité hindoue (aujourd'hui la république de l'Inde).
La partition est entrée en vigueur le avec l’Indian Independence Act de 1947. Elle a provoqué l'un des plus grands déplacements de population de l'histoire : 12,5 millions de personnes ont rejoint l'un ou l'autre des nouveaux pays, occasionnant de quelques centaines de milliers à un million de morts[2]. La nature violente de la partition envenime encore aujourd'hui les relations entre l'Inde et le Pakistan.
La partition des Indes incluait le partage des provinces du Bengale et du Pendjab entre les deux nouveaux pays. Le Bengale oriental est devenu une partie du dominion du Pakistan (nommée Pakistan oriental à partir de 1956 et jusqu'à l'indépendance du Bangladesh en 1971) ; le Bengale-Occidental a rejoint l'Union indienne et en forme aujourd'hui un État. L'Ouest de la Province du Pendjab, dont la ville de Lahore a rejoint le Pakistan, forme aujourd'hui le Pendjab pakistanais et le territoire fédéral d'Islamabad alors que l'Est de la province, dont la ville d'Amritsar a rejoint l'Inde, est aujourd'hui divisé entre le Pendjab indien, l'Himachal Pradesh, l'Haryana et Chandigarh.
La partition incluait aussi la division entre les deux pays de l'Indian Civil Service, de l'armée de l'Inde, de la Marine royale des Indes et des chemins de fer, ainsi que celle du trésor public et des autres services administratifs.
L’Indian Independence Act laissait aux États princiers la liberté de choisir le pays qu'ils voulaient rejoindre, ou encore de former leur propre État indépendant. Ceux-ci ont presque tous pris la décision de rejoindre soit l'Inde ou le Pakistan. Seule la principauté d'Hyderābād a refusé, entrainant une intervention armée de l'Inde. L'État princier de Junagadh a signé son accession au Pakistan, qui a été empêché par l'intervention de l'Armée indienne. Le Cachemire, État à majorité musulmane, a opté pour rejoindre l'Inde, majoritairement hindoue, provoquant la première guerre indo-pakistanaise.