Philosophie du droit chez Weil

Une statue de Thémis au Crown Hill Cemetery (en). Chez Weil, la Justice ne porte pas l'épée symbole de la force. Elle laisse son genou à nu, représentant la compassion indispensable au droit[1].

Le droit, selon la philosophie de Simone Weil, ne doit pas être réduit à des règles fixes, et se pratique avant tout en accordant attention et compassion à autrui. Suivant sa pensée autour de ce sujet, la notion de droits que l'on pourrait posséder ou distribuer est particulièrement dangereuse car ils servent à dissimuler l'usage de la force. Simone Weil estime que l'idée d'obligation au contraire permet de poursuivre l'idéal de la justice. Lors de sa participation à la Résistance française à Londres, elle a ainsi proposé de dépasser le concept des droits de l'homme pour créer une Déclaration des devoirs envers l'être humain.

  1. Tommaso Greco, « Senza benda, né spada. L'immagine weiliana della giustizia » [« Sans bandeau ni épée. Les images de la justice chez Weil »], dans Pensiero e giustizia in Simone Weil, Aracne, coll. « Donne nel Novecento », (ISBN 978-88-548-2974-9, lire en ligne) :

    « Se questa può essere la nostra conclusione, possiamo però individuare almeno un elemento della simbologia tradizionale che rientra a pieno titolo nell'immagine weiliana della giustizia, e che anzi viene a dare man forte proprio all'operazione di sovvertimento che si è tentato di ricostruire. Si tratta di un elemento "minore" ma non irrilevante: il ginocchio tenuto scoperto. »


Philosophie du droit chez Weil

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