Les Tonga sont une monarchie constitutionnelle, où le roi détient de jure le pouvoir exécutif. Le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et l’Assemblée législative.
Jusqu'en 2010, le roi exerçait une autorité politique, et seule une minorité des députés étaient élus au suffrage universel. Les députés pro-démocratie exercèrent une pression constante sur le gouvernement, exigeant l'instauration d'une véritable démocratie. L'élection d'un Parlement réformé, qui accorderait une place plus importante aux élus des citoyens, fut finalement prévue pour 2010[1].
En , trois jours avant son couronnement, le roi Siaosi Tupou V annonça qu'il renonçait à l'essentiel de son autorité, et qu'il se conformerait désormais aux recommandations de son Premier ministre[1]. En 2010, le roi et le Parlement entérinèrent des réformes permettant l'élection au suffrage universel d'une majorité des députés de l'Assemblée législative (monocamérale), dont serait issu un premier ministre -élu par les députés et non plus nommé par le roi-, exerçant l'essentiel du pouvoir exécutif. Le roi conserverait le droit de dissoudre le gouvernement et d'opposer son véto à la législation adoptée par le Parlement. Les premières élections sous ces nouvelles dispositions démocratiques se sont tenues le [2].
Le , l'Assemblée législative choisit ʻAkilisi Pohiva, roturier et dirigeant vétéran du mouvement pour la démocratie, pour le poste de Premier ministre. Député depuis 1987, Pohiva est ainsi le premier roturier porté à la tête du pays par un parlement majoritairement élu par le peuple[3],[4].
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