La pollution thermique est une forte hausse ou diminution de la température d'un milieu (eau, air, sol) par rapport à sa température normale, lorsque cet écart est dû à l'action de l'homme.
Cette expression désigne généralement les milieux aquatiques : la pollution thermique concerne alors les eauxmarines ou douces (cours d'eau, lac de barrage, etc.) et en influence négativement la vie aquatique[1] (coraux notamment[2]). On parle parfois de pollution thermique pour qualifier certains rejets d'air chauds (systèmes de climatisation, rejets industriels) en ville notamment[3]. Les nappes phréatiques peuvent aussi être concernées quand elles sont réchauffées par suite de leur utilisation en boucle géothermique[4]. Les effets négatifs de rejets locaux d'eau chaude s'ajoutent à ceux du réchauffement climatique.
↑P. Kerambrun, Conséquences de la pollution thermique sur les organismes marins, Océanis, 9(8), 1983, p. 627-651 (résumé).
↑(en) R. W. Grigg et S. J. DOLLAR, Natural and anthropogenic disturbance on coral reefs, Ecosystems of the world, 25, 1990, p. 439-452.
↑DEZSO, Z., Bartholy, J., & Pongrácz, R. (2005). Satellite-based analysis of the urban heat island effect. Idojárás, 109(4), 217-232 (résumé).
↑Gringarten A.C, Landel P.A & Peaudecerf P (1976) Pollution thermique des nappes par réinjection d’eau de circuits de climatisation. Société hydrotechnique de France, compte rendu des journées de l’hydraulique, XIV, question IV, rapport, 5.