Portail des animaux de compagnieIl y a actuellement 1 068 articles liés aux animaux de compagnie sur Wikipédia. |
La notion d'« animal de compagnie », ou animal familier, sous-entend un lien privilégié entre un humain et un animal. Généralement le maître lui donne un nom, l'apprivoise, lui consacre du temps, allant parfois jusqu'à le laisser partager son foyer et son quotidien.
En effet, les seuls critères de domestication ou d'élevage sont insuffisants pour définir cette expression. Ce ne sont que des considérations légales ou pratiques. Ainsi, tous les animaux de compagnie ne sont pas forcément considérés comme « domestiques » selon les lois. De même, si la plupart des spécimens destinés au commerce animalier sont issus d'élevages, certains NAC sont encore capturés dans la nature. On admet aussi des animaux de compagnie virtuels : des programmes ou des peluches auxquels le « maître » s'attache plus ou moins à force de leur apporter des soins, une éducation et une attention régulière, à l'image de leurs homologues réels.
Un cheval, un cochon ou une poule de compagnie partageront le quotidien de leur maître et le fait que l'animal aide son propriétaire au transport, à rechercher les truffes ou à fournir des œufs n'est alors qu'une considération secondaire, contrairement à un animal de travail élevé uniquement dans ces mêmes buts, mais loin de la vie de famille.
En ce qui concerne les chiens d'aveugles, il peut se tisser un vrai lien au sein du tandem animal-handicapé qui va, là encore, au-delà de la simple relation de travail.
L'animal familier joue un rôle affectif dans la vie de son propriétaire qui n'envisage pas de l'échanger contre n'importe quel autre animal, ni de l'occire de si tôt. Dans les romans du XIXe siècle, la distinction est d'ailleurs couramment faite dans les fermes : il y a les chiens (de garde, de troupeau, de chasse...) et LE chien, celui qui a le droit de suivre son maître dans la maison. De même pour LE lapin des enfants qui, lui, ne sera pas mangé.
Adopter un animal familier est un plaisir, voire une passion, ou encore un geste altruiste envers un animal abandonné, mais c'est aussi une responsabilité en terme de temps, d'argent, et d'énergie. Il demandera surtout du temps et des soins attentifs pour veiller à son constant bien-être. Acheter ou adopter un animal, l'entretenir et le soigner, a un coût. Il a des besoins propres à son espèce et les ignorer peut occasionner des troubles comportementaux ou des maladies graves. Le choisir a aussi un impact économique et écologique quand une espèce est menacée ou, au contraire, qu'elle est potentiellement invasive à la faveur des abandons dans la nature, ou bien encore quand l'animal propage ou transmet des zoonoses, notamment dans le cas des NAC.
Cette passion de l'homme pour l'animal de compagnie est le plus souvent salutaire (zoothérapie), pourtant elle peut dégénérer en désordre mental et tomber dans la maltraitance quand elle devient excessive (Animal hoarding). L'animal de compagnie n'est ni un jouet ni un enfant de substitution.
L'étude des animaux de compagnie est donc un sujet à la croisée de l'élevage, de la zoologie, des loisirs, du commerce, de l'écologie, de la médecine, du droit, de l'éthique ou encore de la psychologie...
Portraits de famille |
Lumière sur… | |
|
Le foreign white, parfois traduit en étranger blanc, est une variété de coloration du siamois ou de l'oriental shorthair. Il est considéré comme une race de chats par le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) et l'Australian Cat Federation (ACF). Le foreign white se caractérise par son corps longiligne, son visage en forme de triangle, sa robe uniformément blanche et ses yeux bleu profond. Au cours des années 1960, l'introduction de nouvelles couleurs dans le standard du siamois a pour conséquence la naissance de sujets de couleur entièrement unie. Le foreign white est né d'un programme d'élevage visant à créer un siamois entièrement blanc et est reconnu par le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) en 1977. Initialement, chaque couleur de « siamois uni » est devenue une race, toutefois les fédérations ont vite compris qu'il n'était pas viable de continuer sur un tel modèle et fondirent l'ensemble des races unies en une seule : l'oriental shorthair. Le GCCF décida cependant que le foreign white formait une race à part entière. Elle est, en 2012, la seule fédération avec The Australian Cat Federation (ACF) a en reconnaître l'existence. La robe blanche du foreign white est induite par le gène W, le « blanc dominant ». Ce gène favorise l'apparition de la surdité sur les chats blancs aux yeux bleus. Cette contrainte d'élevage conduit les éleveurs de foreign white à croiser systématiquement leurs sujets avec des siamois et à éviter les reproductions avec les couleurs rousses et le patron tabby. |