Portail:Conservatisme

Drapeau du Conservatisme
Drapeau du Conservatisme

Conservatisme
1 710 articles de Wikipédia sont actuellement consacrés au conservatisme.


Introduction

Le conservatisme est une philosophie politique qui est en faveur des valeurs traditionnelles et qui s'oppose au progressisme. Les cultures ayant chacune des valeurs différentes, les conservateurs selon leur culture ont des buts différents. Mais tous les conservateurs promeuvent la défense statu quo ou le retour à des valeurs établies (statu quo ante). Pour Michael Freeden, le conservatisme croit seulement en un changement limité de ce qui est naturel ou organique ; aussi, pour lui, l'ordre social est indépendant de la volonté humaine.

Le terme vient de « conserver » ; du latin conservare, « maintenir, observer (une loi, une coutume) » composé de servare « préserver, garder ». Bien que ce ne soit pas une idéologie en soi, le conservatisme est une philosophie politique dont les idées sont en grande partie liées à leur contexte d'existence. Il est défini en partie par l'accent mis sur la tradition comme source de sagesse, bien au-delà de ce qui peut être démontré ou explicitement établi. Il se fonde sur la conservation d'un ordre préétabli, selon les conventions, chacun à sa place.

Lumière sur...
Edmund Burke (né à Dublin le en Irlande et mort à Beaconsfield le en Grande-Bretagne) est un homme politique et philosophe irlandais, longtemps député à la Chambre des Communes britannique, en tant que membre du parti whig. Il est resté célèbre pour le soutien qu'il a apporté aux colonies d'Amérique du Nord lors de leur conflit avec le roi George III, ainsi que pour sa ferme opposition à la Révolution française, exprimée dans ses Reflections on the Revolution in France, qui fit de lui l'un des chefs de file de la faction conservatrice au sein du parti whig. Edmund Burke est également l'auteur d'ouvrages de philosophie portant sur l'esthétique, et le fondateur de la revue politique Annual Register. Il est souvent considéré comme le père du conservatisme anglo-américain[1].

Né d'un père anglican, juriste de profession, et d'une mère catholique, Edmund Burke est élevé dans la religion anglicane à laquelle il reste attaché toute sa vie. Il est élève dans une école quaker de Ballitore, puis au Trinity College de Dublin.

En 1756, il montre une certaine aversion à l'égard de l'idéologie des Lumières, et publie la même année un Coup d'œil sur les maux qu'a produits la civilisation ; les avis au sujet de cet ouvrage anonyme sont partagés : certains y voient une parodie de la manière d'argumenter de Lord Bolingbroke, d'autres le considèrent comme une approche de l'anarchisme philosophique. Devenu homme politique, Burke désavoue cet ouvrage. En 1757, il fait paraître une Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du Sublime et du Beau, un traité d'esthétique qui lui fait prendre rang parmi les philosophes, attirant même l'attention de Diderot et de Kant.

  1. C'est notamment l'avis de Russell Kirk dans son essai The Conservative Mind.
Article au hasard

Léon Mba (1902-1967) fut le premier président du Gabon de 1961 à 1967.

Issu de l’ethnie Fang, Léon Mba est né au sein d’une famille relativement privilégiée. Son instruction lui permet en 1924 d’être désigné par l’administration coloniale comme chef de canton dans la province de l’Estuaire. Toutefois, il connaît quelques démêlés avec la justice. En 1946 commence son ascension politique qui le conduit à prendre, en 1957, la tête du Gabon grâce au poste de vice-président du Conseil du gouvernement. En 1958, c’est lui qui dirige l’intégration du Gabon dans la Communauté franco-africaine. L’année suivante, il est nommé premier Premier ministre de la République autonome du Gabon.

Bien que n’étant pas un farouche partisan de l’indépendance, il la proclame le 17 août 1960. Il est élu en 1961 premier président du pays. Au fur et à mesure du temps, sa manière de gouverner devient de plus en plus dictatoriale. En 1964, Léon Mba est renversé par un coup d'État qui amène au pouvoir son opposant démocrate Jean-Hilaire Aubame. La France le ramène militairement au pouvoir et n'a de cesse de l’entourer, le protéger et le conseiller. En 1967, Léon Mba est réélu, puis meurt le 27 novembre de la même année.

À l'occasion du 40e anniversaire de la disparition de son prédécesseur, le Président Omar Bongo Ondimba a inauguré à Libreville le tout nouveau mausolée dédié à la mémoire de celui qui fut son parrain politique.

Autres articles sélectionnés au sein du portail de la politique

Actualités politiques
Personnalités conservatrices
Talleyrand, par Pierre-Paul Prud'hon (détail).
Talleyrand, par Pierre-Paul Prud'hon (détail).

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand, est un homme d'État et diplomate français, né le à Paris, mort dans cette même ville le .

Issu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il est nommé en 1788 évêque d'Autun. Il renonce à la prêtrise et quitte le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque.

Talleyrand occupe des postes de pouvoir politique durant la majeure partie de sa vie et sous la plupart des régimes successifs que la France connaît à l'époque : il est notamment agent général du clergé puis député aux États généraux sous l'Ancien Régime, président de l'Assemblée nationale et ambassadeur pendant la Révolution française, ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat puis sous le Premier Empire, président du gouvernement provisoire, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres sous la Restauration, ambassadeur sous la Monarchie de Juillet. Il assiste aux couronnements de Louis XVI (1775), Napoléon Ier (1804) et Charles X (1825).

Il intervient fréquemment dans les questions économiques et financières, pour lesquelles son acte le plus fameux est la proposition de nationalisation des biens du clergé. Toutefois, sa renommée provient surtout de sa carrière diplomatique exceptionnelle, dont l'apogée est le congrès de Vienne. Homme des Lumières, libéral convaincu, tant du point de vue politique et institutionnel que social et économique, Talleyrand théorise et cherche à appliquer un « équilibre européen » entre les grandes puissances.

Réputé pour sa conversation, son esprit et son intelligence, il mène une vie entre l'Ancien Régime et le XIXe siècle. Surnommé le « diable boiteux », et décrit comme un traître cynique plein de vices et de corruption, ou au contraire comme un dirigeant pragmatique et visionnaire, soucieux d'harmonie et de raison, admiré ou détesté par ses contemporains, il suscite de nombreuses études historiques et artistiques.

Autres articles sélectionnés au sein du portail du conservatisme

Sur les projets frères
Commons
Commons
Médiathèque
Wikiquote
Wikiquote
Citations
Wikidata
Wikidata
Base de données
Wikiversité
Wiktionnaire
Wiktionnaire
Dictionnaire
Wikisource
Wikisource
Bibliothèque
Wikinews
Wikinews
Site d'actualités
Wikibooks
Wikibooks
Manuels

Portail:Conservatisme

Dodaje.pl - Ogłoszenia lokalne