Portail de Tunis Section de Wikipédia consacrée à Tunis
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Tunis est la ville la plus peuplée et la capitale de la Tunisie. Elle est aussi le chef-lieu du gouvernorat du même nom depuis sa création en 1956. Située au nord du pays, au fond du golfe de Tunis dont elle est séparée par le lac de Tunis, la cité s’étend sur la plaine côtière et les collines avoisinantes. Elle est la capitale économique et commerciale du pays. Cette situation est issue d’une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices qui donnent un rôle considérable à la capitale et tendent à y concentrer à l’extrême les institutions.
Nous vous proposons de partir à la découverte de cette ville au travers de ses articles encyclopédiques mais aussi de voies insolites. Par ailleurs, nous mettons régulièrement en exergue un article et une image, de même qu'un extrait d'archives télévisuelles ou radiophoniques. Notre volonté est que tous puissent contribuer au développement et à l'amélioration de ce projet. Vous êtes donc cordialement invité(e) à visiter la page du projet Tunisie et à nous rejoindre pour y apporter votre contribution ! Pour toutes questions ou recommandations, vous pouvez laissez un message au Café des Délices. |
La France, l'Allemagne et l'Europe ont cofinancé un projet de train rapide pour améliorer le trafic autour de Tunis, pour un coût de 550 millions d'euros. Ce chantier ne fait cependant pas que des heureux : pour le tracé des voies ferrées, des familles ont été expropriées et d'autres se plaignent au contraire de devoir rester sur place.
« Les souks sont le charme, la séduction et le danger de Tunis. Ils sont le charme des yeux, la séduction des sens attirés et pris par les couleurs, les nuances et les senteurs, ils sont aussi le danger pour les bourses, pour peu que vous ne sachiez point vous défendre contre la caresse enfantine du parler des vendeurs, l'enveloppement de leurs gestes et leurs offres de kaoua... »
— Jean Lorrain décrivant les souks de la médina de Tunis dans Heures d'Afrique (1899).
« L'organisation d'examens de passage, tenant compte exclusivement des capacités de l'élève et de sa discipline, substitue la méritocratie à toute autre forme d'évaluation. C'est là un facteur de mobilité très important, notamment pour les jeunes venant de l'intérieur, sachant par ailleurs que les élèves, ayant achevé leurs études au collège, avaient la priorité pour obtenir un emploi. Cela traduit, nous semble-t-il, le souci des fondateurs de l'institution d'en faire un instrument d'homogénéisation d'un corps administratif appelé à travailler dans les mêmes conditions et selon les mêmes normes dans toutes les régions. »
— Noureddine Sraïeb, « Le collège Sadiki de Tunis et les nouvelles élites », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 72, 1994
L’église Sainte-Croix de Tunis, située dans la médina de Tunis en Tunisie, est une église catholique construite en 1837 avant l’instauration du protectorat français. Cédée au gouvernement tunisien en 1964, elle abrite désormais des bureaux de la municipalité.
L’installation d’importants bagnes d’esclaves chrétiens capturés à l’époque de la course est à l’origine de la construction des premières chapelles depuis la disparition des communautés chrétiennes au XIe siècle. En 1647, Jean Le Vacher arrive à Tunis envoyé par Vincent de Paul pour apporter un secours spirituel aux nombreux prisonniers chrétiens retenus dans la capitale. Dynamique, il fait construire le consulat de France dans un bâtiment acheté par la duchesse d’Aiguillon sur l’insistance de Vincent de Paul. Il y aménage une chapelle dédiée à saint Louis et réservée aux seuls Français. Dans le même temps, il installe douze chapelles dans les fondouks où sont retenus les captifs chrétiens, y compris le plus important d’entre eux, le bagne de Sainte-Croix. En 1662, il crée la paroisse de Sainte-Croix qui regroupe tous les lieux de culte catholiques de Tunisie dont il transfère l’administration aux Frères mineurs capucins.