Remembrement

Après la Première Guerre mondiale, le moteur à explosion remplace la machine à vapeur qui elle-même remplaçait la force animale et humaine, imposant une modification du paysage et des pratiques agricoles.

Le remembrement (du latin remomare[1] signifiant pour les propriétaires durant l'Ancien Régime, retrouver par le souvenir les limites de propriété)[2] consiste en une réorganisation foncière par une redistribution des parcelles. Il s'agit le plus souvent d'un remembrement rural, qui a pour but la constitution d'exploitations agricoles d’un seul tenant sur de plus grandes parcelles afin de faciliter l'exploitation des terres.

Il vise aussi l'aménagement rural du périmètre où est mis en œuvre le regroupement des terres agricoles appartenant à un ou plusieurs agriculteurs.

Il existe également un remembrement urbain[3], opéré notamment après des destructions par faits de guerre. Ce fut par exemple le cas après la Seconde Guerre mondiale[4].

  1. D'où l'anglais remember, « se souvenir ».
  2. « Le mot "remembrance" était employé dans les régions de l'Est souvent dévastées par les invasions pour désigner l'opération par laquelle les propriétaires, rentrés au pays, cherchaient à retrouver, par le souvenir, les limites effacées de leur domaine. Ce n'est qu'au XIXe siècle que, par opposition au mot "démembrement", le mot remembrement s'appliquera au regroupement des parcelles dispersées ». Cf Jules Milhau, Roger Montagne, L'agriculture aujourd'hui et demain, Presses universitaires de France, , p. 152
  3. « L'Ecole des communes ou Bulletin des lois et ordonnances développées... à l'usage des maires », sur Gallica, (consulté le ).
  4. « Journal officiel de la République française. Avis et rapports du Conseil économique », sur Gallica, (consulté le ).

Remembrement

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