Nom de naissance | Roberto Gastone Zeffiro Rossellini |
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Naissance |
Rome (royaume d'Italie) |
Nationalité | Italienne |
Décès |
(à 71 ans) Rome (Italie) |
Profession | Réalisateur |
Films notables |
Rome, ville ouverte Païsa Allemagne année zéro Stromboli Voyage en Italie |
Roberto Rossellini [roˈbɛrto rosseˈliːni][1], né le à Rome et mort dans la même ville le , est un réalisateur italien de cinéma et de télévision.
Il est l'un des réalisateurs les plus importants de l'histoire du cinéma italien, qu'il a contribué à faire connaître au monde entier avec des films tels que Rome, ville ouverte (1945), Païsa (1946) et Allemagne année zéro (1948), faisant de lui l'un des pères du néoréalisme. Très vite remarqué par l'équipe de critiques des Cahiers du cinéma, il a également une influence déterminante sur la Nouvelle Vague française, et il co-scénarise notamment Les Carabiniers (1963) de Jean-Luc Godard. Mais il se fait surtout connaître du grand public par ses films mettant en vedette son épouse Ingrid Bergman tels que Stromboli (1950), Europe 51 (1952), Voyage en Italie (1954), La Peur (1954) et Jeanne au bûcher (1954). Durant les années 1960 et 1970, il se distingue par ses nombreux documentaires à la télévision, notamment en réalisant la reconstitution historique La Prise de pouvoir par Louis XIV (1966) pour l'ORTF ou la série Les Philosophes et ses portraits de Socrate (1971), Pascal (1972), Augustin (1972) et Descartes (1974). Son dernier téléfilm après son épopée biblique Le Messie (1976) s'intitule Le Centre Georges Pompidou, un documentaire sur la fondation du célèbre musée parisien en 1977.
Au cours de sa carrière, il a remporté certains des prix cinématographiques les plus importants, notamment la Palme d'or au Festival de Cannes, le Lion d'or à la Mostra de Venise et cinq Rubans d'argent ; il a également été nommé aux Oscars[2]. Des réalisateurs comme François Truffaut ou Martin Scorsese ont affirmé à plusieurs reprises avoir été influencés par le cinéma de Rossellini et le considérer comme un maestro[3],[4]. Otto Preminger s'est laissé dire que « l'histoire du cinéma se divise en deux époques : l'une avant et l'autre après Rome, ville ouverte »[5] et Jacques Rivette déclare quant à lui qu' « avec la sortie de Voyage en Italie, tous les films ont subitement vieilli de dix ans...»[6].