Romani | ||
Classification par famille | ||
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Codes de langue | ||
ISO 639-2 | rom
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ISO 639-3 | rom
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ISO 639-3 | rmn
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Étendue | macrolangue | |
Type | langue vivante | |
Glottolog | roma1329
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État de conservation | ||
Langue en danger (DE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
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Échantillon | ||
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français) Artikolo iec sea al manuș naștinpe liberea hai egali ando lajau hai andel drepturi. Ile pherdo dreptatea hai intzelegerea hai trebus te considerinpe iec angla aver sar el phral. |
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Le romani, rromani ou rromanès[1], est une macrolangue indo-aryenne originaire du nord de l’Inde : elle fait partie du groupe des langues indo-aryennes du Nord-Ouest qui comprend également le pendjabi, le sindhi et d’autres, issues d’une seule langue populaire ou prâkrit parlée dans la vallée de l’Indus et dont l’origine s'enracine dans le sanskrit.
On la dit parlée par une partie des Roms, Rroms (dits aussi « Bohémiens », « Gitans », « Manouches », « Romanichels », « Tziganes » et autres), dont les ancêtres auraient entrepris une migration lente et diffuse vers l’Ouest depuis le début du Ier millénaire apr. J.-C. à travers les territoires des Turcs Ghaznévides et Seldjoukides (route du Sud) et des khanats de la Horde d'or, de Hadjitarkhan et de Crimée (route du Nord).
L'unité de la langue, voire son existence même en tant que langue « purifiée » et « originaire », est cependant discutée, certains chercheurs parlant d'une « fiction historique », liée à une ethnogenèse récente (comparable à l'invention d'une langue unifiée dans beaucoup d'États-nations européens)[2]. De fait, de nombreux Roms parlent d'autres langues (catalan ou caló, français, roumain, bulgare, etc.).