Soissonnais

Soissonnais
Blason de Soissonnais
Héraldique
Soissonnais
Carte du Soissonnais, pays traditionnel de Picardie, indiquant ses villes et principaux bourgs.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Province Picardie Picardie
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Villes principales Soissons
Blérancourt
Quierzy
Braine
Oulchy-le-Château
Relief Succession de plateaux et de vallées
Démographie
Gentilé Soissonnaise,
Soissonnais,
Régions et espaces connexes Laonnois
Valois
Noyonnais
Thiérache
Orxois
Tardenois
Rémois
Localisation
Localisation de Soissonnais
Carte du Soissonnais, pris sous l'angle de la région naturelle.

Le Soissonnais ou Soissonnois, est un pays traditionnel de Picardie[1],[2],[3],[4] et une région naturelle de France, située au cœur du Bassin parisien, à quatre-vingts kilomètres au nord de Paris, sur les départements de l'Aisne et de l'Oise. La région tire son nom du peuple gaulois des Suessiones ou suessions qui était présent dans la région dans l'Antiquité gauloise.

Bien qu'il releva sous l'Ancien régime du Gouvernement de l'Île-de-France, le pays du Soissonnais fut toujours considéré comme picard[5],[6],[7],[8].

Au-delà de ses caractéristiques géographiques et géologiques, le Soissonnais est marqué par une architecture typique forte et riche, celle de la pierre de taille et des pignons à redents dits aussi pignons à gradins ou pas de moineaux, liée tant à son histoire qu'à la présence d'une pierre de qualité : le calcaire du Lutétien.

  1. Marinette BRULÉ, Département ou Région ?: Les réformes territoriales de Fénelon à Jacques Attali, Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-21007-3, lire en ligne), p. 19
  2. Auguste Janvier, « Petite histoire de la Picardie » Accès libre, sur gallica.bnf, 1880-1884 (consulté le ).
  3. Comte Maxime de Sars, « Une région Picarde : Le Pays Laonnois in Bulletin de la Société académique de Laon » Accès libre, sur gallica.bnf.fr, (consulté le ) : « Les historiens et les géographes modernes placent généralement le Laonnois dans la province d'Ile-de-France. Certains, se piquant d'érudition, ajoutent que ce pays se rattachait autrefois à la Picardie, mais que depuis le reçue de Louis XIII, il est bien réellement français. Cette assertion est classique, presque officielle. Elle est cependant inexacte. L'erreur est dans la confusion des mots province et gouvernement. Le gouvernement est la circonscription militaire. La province n'a jamais eu d'existence officielle. Au point de vue administratif, la France se divisait en intendances et en subdélégations ait point de vue financier, en généralités et en élections au point de vue judiciaire, en ressorts de parlement, bailliages présidiaux et secondaires, prévôtés, au point de vue religieux, en provinces ecclésiastiques et diocèses, au point de vue militaire, en gouvernements généraux et particuliers. La province était une division traditionnelle, que le Pouvoir respectait, comme toutes les vieilles coutumes. Ouvrez l'Almanach Royal pour 1789 : vous y verrez que les sept élections de la généralité de Soissons sont notées en Picardie; de même, trois élections de l'intendance de Paris (Beauvais, Compiègne et Senlis). L'erreur vient aussi de ce que le Gouvernement et la province portaient le même nom et voyaient généralement leurs limites se confondre. Il est à remarquer que les cartographes du XVIIIe siècle adoptaient souvent, entre toutes les autres, la division en gouvernements. Mais personne ne s'y trompait. Robert de Hesseln dit très justement que la Picardie est une « province dont la plus grande partie forme un des grands gouvernements généraux militaires du royaume. La Picardie septentrionale est celle qui compose le gouvernement général militaire de Picardie; et la méridionale fait partie du gouvernement général militaire de l'Île-de-France ». », p. 161-162.
  4. Henry Carnoy (préf. Françoise Morvan), Contes de Picardie, Editions Ouest-France, (ISBN 978-2-7373-3496-2, lire en ligne), p. 16
  5. Auguste Longnon, « Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France » Accès libre, sur gallica.bnf, (consulté le ) : « Cette vaste Picardie à laquelle la tradition attribue encore de notre temps la ville de Senlis. » p. 19 « Les géographes et les cartographes du XVIIIe siècle s'accordent généralement à diviser cette vaste circonscription administrative en onze divisions purement conventionnelles qui sont l'Île-de-France proprement dite, le Laonnois, le Noyonnais, le Soissonnais, le Valois, le Beauvaisis, le Vexin français, le Mantois, le Hurepoix, le Gatinais français et la Brie française. ... 4. Le Soissonnais dans lequel on place Soissons, Anizy-le-Château, Blérancourt, Braisne, Coucy-le-Château, Neuilly-Saint-Front et Vailly. », p. 27.
  6. L. Gallois, « Régions naturelles et noms de pays : étude sur la région parisienne » Accès libre, sur gallica.bnf, (consulté le ).
  7. Robert de Vaugondy, « Carte du Gouvernement Général de l'Isle de France divisé par pays » Accès libre, sur gallica.bnf, (consulté le ).
  8. Émile Saillens, Toute la France: Sa terre, son peuple, ses travaux, les œuvres de son génie. 50 gravures et tableaux, et une carte hors texte en couleurs, FeniXX, (ISBN 978-2-7062-4165-9, lire en ligne), p. 73 :

    « Les pays suivants, annexés à l'Île-de-France par Richelieu, étaient toujours considérés comme picards »


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