Terreur rouge | |
Victimes de la Terreur rouge à Eupatoria, en 1918. | |
Date | 1918 - 1922 |
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Lieu | RSFS de Russie, RSS d'Ukraine et RSS de Biélorussie |
Victimes | Russes blancs, socialistes révolutionnaires, membres des Armées vertes, membres du clergé de l'Église orthodoxe et suspects |
Morts | 50 000 à 200 000 |
Auteurs | Armée rouge Tchéka |
Guerre | Guerre civile russe |
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Le terme de terreur rouge (russe : красный террор (krasnyï terror)) désigne la politique répressive d'arrestations et d'exécutions de masse appliquée en Russie soviétique par la Tchéka et l'Armée rouge pour le compte du gouvernement bolchevik durant la guerre civile russe. Elle se déroule en parallèle, et dans certains cas en réaction, à la « terreur blanche » appliquée par les Armées blanches contre-révolutionnaires. Pour l'historien Orlando Figes, la Terreur rouge était prévue depuis le début par les bolcheviks, Lev Kamenev considérant notamment que la soumission par la force de toute opposition était le seul moyen d'assurer le succès de la révolution[1]. Selon l'historien britannique George Leggett, environ 140 000 personnes ont péri à la suite de la terreur rouge[2].
Par extension, l'expression est employée dans le langage courant pour qualifier durant la même période la répression et les exactions des mouvements communistes d'autres pays, durant la guerre civile finlandaise (prolongement de la guerre civile russe)[3] ou sous la république des conseils de Hongrie (terreur rouge hongroise)[4].