Catégorie V : carbonates et nitrates[1] | |
Général | |
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Classe de Strunz | 5.CA.130
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Classe de Dana | 15.1.6.1
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Formule chimique | MgCO3·5H2O |
Identification | |
Couleur | incolore (frais), blanc (exposé) ; incolore en lumière transmise. |
Système cristallin | monoclinique |
Classe cristalline et groupe d'espace | prismatique - 2/m P21/b |
Clivage | parfait à {001}, moins à {100} |
Habitus | minuscules cristaux prismatiques courts [001] ; également stalactitique. |
Échelle de Mohs | 2,5 |
Éclat | vitreux |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | nα = 1,465, nβ = 1,468, nγ = 1,507 |
Biréfringence | biaxe (+) ; 0,042 |
Transparence | transparent, devenant opaque après exposition à l'air |
Propriétés chimiques | |
Densité | 1,6 (mesurée), 1,7 (calculée) |
Propriétés physiques | |
Magnétisme | non |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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La lansfordite est un minéral carbonaté de magnésium hydraté de composition : MgCO3·5H2O. La landsfordite a été découverte en 1888 dans une mine de charbon à Lansford, en Pennsylvanie[2]. Il cristallise dans le système monoclinique (groupe d'espace P21/c[3]) et se présente généralement sous forme de cristaux prismatiques incolores à blancs et de masses stalactitiques[4]. C'est un minéral mou, d'une dureté Mohs de 2,5, avec une faible gravité spécifique de 1,7. Il est transparent à translucide avec des indices de réfraction de 1,46 à 1,51[5]. Le minéral rentre en efflorescence à température ambiante, produisant de la nesquehonite[6]. Son symbole IMA est Lfd[5].