Molnupiravir | |
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Structure du Molnupiravir | |
Identification | |
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Nom UICPA | 2-méthylpropanoate de [(2R,3S,4R,5R)-3,4-dihydroxy-5-[4-(hydroxyamino)-2-oxopyrimidin-1-yl]oxolan-2-yl]méthyle |
Synonymes |
EIDD-2801, MK-4482 |
No CAS | |
DrugBank | DB15661 |
PubChem | 145996610 |
ChEBI | 180653 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | solide blanc à jaune[1] |
Propriétés chimiques | |
Formule | C13H19N3O7 |
Masse molaire[2] | 329,305 9 ± 0,014 4 g/mol C 47,41 %, H 5,82 %, N 12,76 %, O 34,01 %, |
Précautions | |
SGH[1] | |
H302, H315, H319, H335, P261, P280, P301+P312, P302+P352 et P305+P351+P338 |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le molnupiravir, aussi appelé MK-4482 ou Lagevrio, est un antiviral expérimental à large spectre, initialement destiné à soigner la grippe et l'hépatite C. Il a montré in vitro et chez l'animal une certaine efficacité contre divers coronavirus dont le virus SARS-CoV-2 responsable de la pandémie de Covid-19. Avant même que les résultats des essais cliniques soient publiés, il est autorisé au Royaume-Uni en novembre 2021 pour les personnes à risque atteintes de Covid-19 dans des formes légères à modérées, au tout début de la maladie.
Le , l'Agence européenne des médicaments autorise son utilisation pour les mêmes indications, en prévention des formes graves[3]. En France, la Haute Autorité de Santé estime le que l'efficacité estimée de 30% contre les formes graves est insuffisante comparée à celle de 80% du Ronapreve et donne un avis défavorable au Lagevrio[4].
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